L-amchi.JPGLa route est sinueuse et promet d’être longue sur ce cordon de piste qui n’en finit pas. Plus de trois heures aller-retour pour une soixantaine de kilomètres. L’enjeu en vaut la chandelle. Aujourd’hui, il s’agit d’aller à la rencontre d’un homme qui soigne par les plantes et ce, depuis 20 ans déjà. En France, on pourrait le qualifier de naturopathe. Nous l’attendons chez lui dans une maison propre et modeste. Il récolte des plantes dans les montagnes himalayennes, en contrebas de sa porte. Plantes qu’il complète avec d’autres espèces qu’il achète au Penjab (certaines sont importées). Il fait sécher ses plantes au feu de bois, les réduit en poudre et fait ses assemblages. Plantes à l'état brutPlusieurs mélanges de plantes sont nécessaires pour soigner une maladie. L’amchi est enfin entré dans la pièce. Après avoir préparé les différentes potions pour le fils d’un vieil homme venu le voir exprès, je me prête à mon tour à recevoir son diagnostic. Il saisit ma main droite pour prendre mon pouls, puis en fait de même avec ma main gauche. C’est comme s’il avait lu à l’intérieur de moi. Allons-y donc pour soigner ma sensibilité aux migraines, renforcée avec la haute altitude. Je repars avec une ration d’une poudre - pliée dans un petit papier - à prendre le matin et une autre poudre à avaler le soir, et ce pendant 7 jours…

 

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