Au bout du cap, le sentier douanier parcouru à pied se révèle, tortueux, parfois accidenté, dentelé.

Bleu et vert se côtoient.

De loin en loin, quelques tours génoises, vestiges de tours de garde contre l'envahisseur d'antan.

La mer est omniprésente, tantôt repliée au sein de criques recroquevillées et toutes tarabiscotées.

Le chemin côtelé de cailloux s'étire, et j'hume ces senteurs de cyste, d'arboussiers, pleines de ce maquis dense.

A quelques encablures, l'île d'Elbe éthérée dans un cordon de brume. C'est le bout de ce cap corse. Plus loin, on ne peut continuer qu'à la nage.
 

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