Rêve éveillé
Le vent frétille dans les branches
De ces arbres au feuillage tendre
Le pré tout à côté sent bon l'herbe juste coupée
Je viens d'aller chercher
Quelques specimen de tomates à planter
Ce soir dans mon jardinet
L'air est doux, léger
A peine tiède
Le vent s'affole
Les buissons frissonnent
Mon esprit divague...
Je suis allongée au pied de cet olivier centenaire
En Toscane, des cyprès élancés
Tranchent sur ce ciel d'azur épuré
Sur fond de clocher
Couleur sable
La cloche de midi sonne
L'estomac gargouille
La table est dressée
Les tabourets et chaises sont installés
Les verres tintent
Nous allons pouvoir nous mettre à table
Et puis après,
sieste
obligée
Pendant que les filles courent après de vagues papillons à l'horizon
Filet en main
Soudain, je perçois un cri
L'après-midi s'étire, langoureux sans fin
Je l'aime
ainsi