Eclate.JPGLes oiseaux pépient déjà à tue-tête et je m’éveille avec eux, juste avant la sonnerie du réveil. La nuit a été salutaire. Me voilà partie chez l’opthtalmo à 8h30 pétante, pour apporter ma carte vitale oubliée lors du dernier rendez-vous et chance mon médecin est déjà sur place. J’ai besoin de résoudre ce problème d’infection à l’œil droit qui ne se résorbe pas depuis quelques jours déjà. Cela nécessite une légère intervention. Il me propose de revenir ce soir à 18h30. Je pars travailler assidûment pendant toute la matinée, le nez rivé à l’écran. Vers 13h45, des gargouillis caractéristiques d’une pré-famine me font sortir déjeuner dans le pré, où la chaleur est de plomb. Quelques cigales stridulent mais sans s’affoler. Je remonte assez vite car à l’intérieur, il fait plus frais. Je poursuis avec entrain pour m’apercevoir qu’il est déjà plus de 17h et que l’atelier m’attend. Je saute dans ma voiture, remplie de mes caisses à outils, prêtes pour l’épreuve de lundi prochain. Une vérification de l’affûtage des ciseaux, des derniers outils achetés (rire appuyé sur la dimension de ma scie à métaux « de poupée » !). Ben quoi ? Encore quelques passages sur la pierre à aiguiser seront nécessaires. Je reviendrais jeudi en sortant de mes épreuves de l’après-midi. Un coup d’œil sur la montre, je dois repartir vite fait à la maison, déposer mes affaires de boulot et filer à vélo chez l’opthtalmo, à l’heure dite. J’attends un très long moment, je médite en attendant et le calme revient, après le tumulte. L’intervention est assez rapide, pas très agréable. Je ne vois plus de l’œil droit, charmant… Puis, la vision revient, un peu floue. Je rentre chez moi, une main sur le guidon, l’autre sur l’œil pour le protéger des poussières. Il est plus de 20h et je vais enfin pouvoir me poser, après cette folle journée.

 

Retour à l'accueil