Pour-rien.JPGMe voilà partie en tout début d’après-midi en direction de Marseille pour ce rendez-vous qui se renouvelle à peu près toutes les trois semaines. Le ciel est bleu et le soleil se joue de quelques nuages épars. J’arrive et trouve une micro place pour me stationner. Une chance trop belle pour durer. J’attends dans la salle prévue à cet effet avec en moi, comme un mauvais pressentiment. Après un moment d’attente, j’envoie un texto pour signaler ma présence puis face à ce silence, j’appelle. Le rendez-vous n’a pas été noté. Quelques minutes pour en discuter, trouver une solution, une parade. Je suis très en colère, d’avoir parcouru tous ces kilomètres, « pour rien ». En sortant, je m’arrête dans cette adorable boulangerie. J’attrape une boisson pour me rafraîchir et apaiser le tourbillon en moi. J’attends encore un moment et je pars récupérer une co-voitureuse qui partage mon trajet de retour. Cette agréable compagnie me fait progressivement oublier ce rendez-vous malheureux. Je ne suis pas tout à fait descendue « pour rien » ; c’est bien et je préfère de loin cette sensation.

 

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