Cher-Luberon.jpgJe dois t’avouer mon infidélité du week-end dernier. Trois jours d’escapade à vélo, à travers le grand Luberon, entre Coustelet et Apt, j’ai trouvé la Lumière et le Goult, flirté avec l’envie de jeter mon Saint Pantaléon pour sentir la caresse chaude du soleil surgi au-dessus de nos têtes toutes étourdies de ce printemps nouveau. Les villages traversés se laissent approcher et découvrir après quelques suées à la montée et de l’adrénaline dans les descentes, surtout pour moi dans l’une d’elles, lancée à 47 km heure. Chemin roulant, le Luberon dévoile ses curiosités dans ses villages perchés ou le long des routes qui le sillonnent. Au premier jour de pédalage, nous aurons parcouru 44 km en 3 heures, ce qui indique bien les sacrées montées qui ralentissent forcément la cadence. Le plaisir d’avancer lentement en est décuplé. Cher Luberon, je découvre ton envers, alors que je connais par cœur ton endroit, celui de mon enfance à Puget sur Durance…

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