A perte de vue...
A perte de vue...
A perte de vue...
A perte de vue...
A perte de vue...
A perte de vue...

Dans les fonds de vallées himalayennes, durant la pleine saison de l’été, un spectacle particulier ne cesse de m’enchanter. Des champs cultivés prêts à être récoltés forment des mosaïques colorées, dans des dégradés de vert. Sur ces parcelles agricoles, on y cultive principalement de l’orge qui servira à la confection de la farine d’orge grillée plongée dans les tasses de thé au beurre salé, sans oublier les chapati, sorte de petite galette cuite sur le dos du poêle. Les tiges sont coupées à la main à l’aide d’une petite faucille et sont ensuite disposées en tas réguliers qui vont sécher. Plus tard, on utilisera des ânes pour fouler les tiges et extraire la céréale. Et quand on observe avec attention, on peut remarquer que certains champs dessinent des courbes, des arabesques, épousent des formes qui invitent à l’amour… de la terre, du vivant, des humains entre eux. A perte de vue se déroulent des tapis déployés, aux formes arrondies et douces, étendus dans l’espace, comme des confettis de couleur qui habitent ce décor minéral et le rendent moins sec.

Photos prises au Zanskar (Himalaya – Août 2019). Photos soumises au respect du droit d’auteur.

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