Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...
Au fil de l'eau...

Tandis que Big Ben égrène ses onze coups martelés, nous émergeons à ses pieds au même moment ; surgies des entrailles du métro londonien. Le ciel est d’un bleu éclatant, délesté de nuages. Il fait même déjà chaud. Nous allons remonter la Tamise au fil de l’eau, jusqu’au Méridien de Greenwich que nous voulons découvrir. C’est lui qui nous sert de référence internationale de longitude. A bord de ce bateau, défilent devant nos yeux, les anciens docks juchés au-dessus de pilotis parfois rongés par l’eau. J’imagine tout à fait ces entrepôts très actifs, à l’époque où les marchandises arrivaient à Londres en provenance de toutes les colonies britanniques (thés, café…). J’observe l’harmonie qui se dégage dans la succession de ces bâtiments anciens et très modernes, sans aucune fausse note ni impression de mauvais goût. Londres est irriguée par ce large fleuve qu’est la Tamise agitée par les mouvements réguliers de toutes sortes d’embarcations (barges, péniches, bateaux touristiques et bateau de guerre…), sur lesquels la Police fluviale veille avec une attention discrète mais efficace. De temps à autre, je perçois des trouées par lesquelles le fleuve se déverse dans des canaux secondaires. Je suis étonnée de découvrir ces canaux intérieurs qui vivent au gré des marées, laissant apparaître quelques reliefs du fleuve, s’étant retiré jusqu’au prochain mouvement.

Photos soumises au respect du droit d’auteur : Claire Rubat du Mérac, écrivain-photographe

 

 

 

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