Rouillé...
Rouillé...
Rouillé...

Dans les clairières du Vercors, jadis encore on brûlait à l’étouffé, des troncs débités de hêtres et de feuillards étalés. Ils se consumaient à petit feu, sur de longues journées qui s’étiraient. Une volée d’une quinzaine de jours était nécessaire pour quoi faire, me direz-vous ? Que pouvait-on obtenir à la fin de cette crémation lente ? Tout simplement transformer le bois en charbon, pour de nouvelles utilisations. Je me suis approchée d’un vestige posé là, celui de la carcasse rouillée d’une charbonnière délaissée, qui fonctionnait fort au temps jadis. Le temps a fait son œuvre, grignoté la ferraille, marqué quelques trouées qui donnent à mon œil de photographe, un autre regard, particulier… que je trouve esthétique à sa façon.

Photos soumises au respect du droit d’auteur : Claire Rubat du Mérac, écrivain-photographe

Retour à l'accueil