Dévastation...

J’ai le cœur en miette, brisé

Dévasté,

En tournant vers la place St Lazare, je suis interloquée, atterrée

Je suis témoin d’un carnage

Pas sage…

En cette fin de journée,

Ils sont tombés les uns après les autres,

Gisant à terre, sans défense, tronçonnés

En billots débités

Mettant à nu cette place arborée,

Abritant l’été venu,

Des parties de pétanque qui n’en finissaient plus.

Je ressens un grand vide.

Ces grands platanes ont été sacrifiés

Au nom de ce principe de précaution

Trahison…

Leur ombrage va nous manquer,

Il va falloir quelques années,

De patience pour que d’autres arbres puissent à nouveau

Déployer leur ramure,

Occuper la place de leur présence et murmurent

Le doux bruit du vent dans leur voilure…

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