Sous-le-soleil.JPGInstant présent. Je marche d’un pas alerte. Je m’éloigne de mon bureau, de cette fourmilière qui s’agite en tous sens et qui ne faiblit pas. J’ai besoin de m’aérer les neurones, de souffler, de respirer à pleins poumons, de libérer la pression. Peu à peu, les battements de mon cœur s’apaisent, la ronde de mes pensées s’éclipse, tandis que j’offre la peau de mon visage à la caresse tiède de ce soleil tant attendu. C’est juste bon, doux et revigorant. Je me suis arrêtée en rase campagne, le long de rangées de légumes qui pointent le bout de leur nez. Je suis immobile, debout, bercée par le ronronnement lointain du monde, en marche forcée. Un TGV passe au loin. Je perçois le gazouillis d’oiseaux qui quittent le nid. Ma respiration se fait plus lente, comme un filet d’air qui entre et sort, imperceptiblement. Cette escapade à la mi-journée m’a fait du bien, libérée…

 

 

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