L'échappée belle se poursuit dans cette Ardèche sauvage, tortueuse, et assaillie de  conducteurs intrépides, limites dangereux pour nous frêles cyclistes sur nos montures, roulant en moyenne à 14,6 kilomètres heure, sauf dans cette folle descente où j'ai dépassé les 47 km/heure. Glups mais quelle sensation de vertige ! A véloLa nature est à son apogée. Les bourgeons éclosent et les palettes de vert s'étalent sur des toiles de maîtres, grandeur nature, évidemment et les gazouillis des piafs accompagnent nos tours de roue. Soudain, des spectateurs postés sur la montée que nous empruntons nous invectivent. Au sol, la mention GPM m'intrigue et je m'accroche en pensant au prochain Col de Roncevaux. GPM, 500 mètres. GPM, 200 mètres et je remonte Myriam que je coiffe au poteau, tandis que la course cycliste professionnelle déboule en peloton à la vitesse de l'éclair. GPM, pour... quoi au juste ?

 

 

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