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Blanc…

Carte dépliée sur le sol gelé, notre guide nous décrit la boucle de la journée. Le premier arrêt devrait se faire auprès d’un habert. « Tiens, un nouveau mot pour utiliser le h au scrabble ! ».  Le sentier grimpe d’emblée. Les plus aguerris ont filé, raquettes aux pieds, disparus de notre champ de vision. J’ai démarré un peu vite, je suis essoufflée. Ma forme physique n’est pas olympique, je m’en doutais et dois m’adapter. La neige se découvre sous le regard bienveillant de rayons de soleil ayant percé. Le paysage est glacé et se dégèle à son rythme. Ça y est, le premier bâtiment, objet de notre curiosité, est en vue. Le guide a la clé, nous ouvre l’accès. L’habert est une maisonnette d’alpage qui accueille les bergers et leur troupeaux. Construit sur deux niveaux, adossé à la montagne. La température intérieure est à l’image de celle du dehors, fraîche, emplie d’humidité. Une pièce à vivre, flanquée d’une tablée à côté de l’âtre. La pièce contigüe sur la gauche, est aménagée de châlits en bois. Un réduit tout en longueur permet sur la gauche de stocker la réserve de bois et de copeaux. Plus tard, le déjeuner est avalé, pour certains chanceux, adossés contre la paroi d’un habert plus imposant. Sur la fin d’après-midi, le sentier aboutit sur un espace élargi, au bout duquel apparaissent par intermittence des tourelles, mur d’enceinte en pointillés et habitat où réside une trentaine de moines de la grande Chartreuse. Un brouillard épais remonte de la vallée ; avale par moments certains pans d’édifices. Un délice que ce tableau vivant, déployé dans ce tout blanc…

Photos prises dans le massif de la grande Chartreuse (Isère – janvier 2022) © Photos soumises au respect du droit d'auteur.

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