Une douceur orangée...
Une douceur orangée...
Une douceur orangée...
Une douceur orangée...
Une douceur orangée...
Une douceur orangée...

La cuisine est plongée dans une demi-obscurité. Dehors, l’astre solaire darde ses rayons brûlants. A l’abri des persiennes, se protéger. L’abricotier a rendu son verdict, plus tôt que d’habitude. En dépit des épisodes de gel et de Mistral qui se sont succédés, la récolte est abondante. Certains abricots ont franchement résistés. Exit les petits, les frippés, les verts, tombés naturellement à terre. Cette année, les fruits sont plus charnus, moins abîmés. Ils se sont laisser choir sur le massif des iris, tapis naturel idéal pour amortir les chocs. Le temps est venu de fabriquer la confiture ; comme chaque année. L’opération la plus longue est la préparation. Je coupe en deux les oreillons, retire de loin en loin les parties touchées. Je pèse, rajoute la moitié du poids de fruits, en sucre. Puis, je disperse les amandons épluchés, logés dans les noyaux d’abricots qu’il a fallu casser, un à un. La touche finale est odorante, avec l’ajout de feuilles de verveine citronnée. Je laisse reposer le mélange quelques heures, au frais. Je nettoie un à un les pots récupérés de la saison précédente. Je remplis chacun, d’eau bouillante. La cuisson peut débuter à chauffe accélérée. C’est alors que vient se former à la surface de la préparation, un nuage mousseux. Je le récupère pour le mettre de côté. Félicité. Avant la fin de la cuisson finale, je vais broyer les oreillons pour obtenir un aspect velouté. Je vide chaque pot que je remplis de cette confiture achevée. Je déguste une demi-cuillérée pour tester. Un délice, que cette douceur orangée.

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