Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...
Echappée poétique...

Vendredi soir,

De fin de semaine,

La sixième depuis le début du confinement,

Le temps s’étire, autrement,

La nature m’appelle de ses brassées d’herbes folles,

Cette fois-ci, je vais suivre le chemin de grande randonnée

Qui offre une jolie montée,

Recouverte d’un pierrier puis se perd dans le lit asséché,

D’un cours d’eau.

Le chemin là aussi,

Se rétrécit,

La sente abandonne le cours d’eau tapi,

Dans l’ombre et attaque une pente étourdie et raide,

Envahi de broussailles qui s’en donnent à cœur joie

J’ai les mollets lacérés,

A force de me frayer un passage dans ce sentier qui n’est plus

Je bifurque vers la gauche avec en ligne de mire, des toits de maisons neuves accrochées sur la haut du village.

Je poursuis ma déambulation dans les ruelles de cette bourgade où les murs de pierre reflètent les ombres de cette fin de journée.

Le printemps éclatant me saute au visage

J’ai presqu’oublié mon état de confinée

Je me suis laissée guidée

Dans cette promenade bucolique,

Muée en une échappée poétique…

Photos prises dans la garrigue gardoise. Photos soumises au respect du droit d’auteur.

Retour à l'accueil