Jacques, avec un grand H...
Jacques, avec un grand H...
Jacques, avec un grand H...

Samedi matin, le soleil radieux inonde de ses rayons ma terrasse, à travers les jeunes feuilles de l’abricotier. Je déplie les feuilles du journal, avec quelques tartines beurrées et un bon café. Le grand Jacques n’est plus. Il est parti la veille et je ne m’en remets pas. Ce poète saltimbanque qui tant de fois m’a fait vibrer à l’entendre chanter, accompagné de son piano, sautiller, déclamer, donner sans compter. Ce soir, je viens de regarder le portrait qu’en a fait Sandrine Bonnaire « Ce que le temps a donné à l’homme ». Je ne peux retenir des larmes qui coulent silencieusement. Un portrait et des facettes de lui, que je ne connaissais pas. Il parle de sa première rencontre amoureuse, alors qu’il a vingt ans sur le tournage d’un film et revient plus de cinquante plus tard sur le même quai de Saint Nazaire. Il rend hommage aux femmes, à sa mère, à sa première amoureuse qui lui a appris la vie, l’amour, l’écriture. Il parle pour les jeunes d’aujourd’hui et de ce qui l’a construit, mais aussi de ses trois enfants artistes qu’il chérit tant. Il lit des textes et des poèmes qu’il a écrit pour celles et ceux qu’il aime. Celui pour la naissance de Kên et parle de sa p’tite main qui sort, annonçant son arrivée.

Un homme que j’aime fort, qui me touche par sa sensibilité qui fait écho à la mienne.

Jeudi sera le dernier jour, pour me recueillir en sa mémoire, lui dire au-revoir, et MERCI…

Tu vas continuer de nous habiter par toutes tes chansons fredonnées ; être une de ces étoiles qui va briller de façon singulière, au firmament…

Photos soumises au respect du droit d’auteur : Claire Rubat du Mérac © - Ecrivain-photographe. Rédacteur Conseil.

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