Métamorphose passagère...

Il surgit devant mes yeux étourdis,

Tel un paquebot,

Echoué là-haut,

Dans les nuages agglutinés,

Compactés,

Prêts à se déverser,

Sur les passants désemparés

D’un printemps déglingué

Même à Lisbonne au mois de mai,

Il pleut, il mouille,

Il fait grisouille.

A mieux y regarder, ce paquebot imaginé

N’est qu’une forêt d’antennes plantées

Au sommet d’un immeuble lisboète

Pourtant, ce paquebot est prêt à larguer les amarres,

Visiter le monde,

Faire le tour de cette planète ronde,

Métamorphose passagère…

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