Court et s'enfuit Comme celle de ce lac qui en porte le nom. Un bien joli nom de lac perché dans les hauteurs à plus de 2800 mètres d'altitude, là où l'air est pur, les espaces dégagés à l'infini. Ici, le regard se perd vers le ciel qui joue de facéties. Nous avons suivi des yeux la course de ce nuage, pressé d'aller à son rendez-vous, plus loin juste à califourchon derrière le col. L'air est vif, même à la mi-juillet, le souffle plus court pour s'y acheminer. Je parviens à oublier le poids du sac, qui la veille m'a fait flancher. La montagne se mérite, et c'est bien vrai ! Que la montagne est belle, là juste pour nos yeux, calme, de temps à autre percée par le cris des marmottes qui gambadent juste en-dessous et s'empiffrent d'herbes. La montagne s'est parée de mille fleurs, et forment un éventail de couleurs, comme celles du lac, pour peu qu'on ait l'envie d'en admirer les contours, en en faisant le tour.

 

 

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