DistractionAbsorbée dans une des montées abruptes de ce sentier côtier qui tournicote, je suis focalisée sur ce raidillon. Soudain, je n’entends que le bruit du choc de mon crâne sur une branche basse, échappée de mon champ de vision. Je reste à terre. Je sens mon cœur battre, éperdument sous mes doigts agrippés à mon cuir chevelu qui tentent d’atténuer la fulgurance de la douleur. Quelque temps plus tard, la sensation d’une éternité, je reviens à ma réalité. Du sang a coulé au sommet de ma tête et je me remets debout, en marche, un peu groggy et de l’appréhension au ventre. Je ne suis pas seule, heureusement !

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