Au fil des heures...
Au fil des heures...
Au fil des heures...
Au fil des heures...

Au fil des heures

Dimanche dernier, 

A la mi-journée,

Je me suis égarée en agréable compagnie, dans cette demeure au charme désuet,

Qui accueille des sculptures contemporaines,

Qu'il fallait avoir l'audace d'inventer.

Certaines sont très étonnantes, attirent le regard,

Sont sources d’évasion.

En ce moment, l'exposition

Marie sculptures et nature,

Avec une aisance parfois osée,

Voire déconcertante.

A l'arrière de cette coquette bâtisse,

Un escalier à deux arches conduisant au jardin s’esquisse.

Et là, l'enchantement me saisit.

L'atmosphère ambiante est douce. L'allée sur la gauche bruit d'une musique discrète.

Des fils suspendus s'éclairent par intermittence. Un boudha veille, auréolé de quelques fleurs, flottant à la surface de ce bassin minuscule...

Tout au fond, s'écoule la sorgue qui de temps à autre s'anime d'une flopée de canards à l'affût de quignons de pains jetés par des visiteurs. Au détour d’un parterre arboré, une sphère de bois est posée là, immobile.

A l'intérieur de la maison, une antique salle de bain s'affiche avec à ses pieds un tapis de graines germées, ce qui la rajeunit. Au bout du fil, un téléphone a fleurit. Au fil des heures…

 

Photos prises à la Villa Datris (Isle sur la Sorgue). Photos soumises au respect du droit d’auteur : Claire Rubat du Mérac, écrivain-photographe

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