Déflagration...
Déflagration...
Déflagration...
Déflagration...
Déflagration...

La nouvelle s’annonce,

Mauvaise, accablante et résonne comme un coup de semonce.

Les yeux écarquillés,

Interloqués,

Je n’arrive pas encore à y croire.

Il est arrivé malheur à l’Essendole

Ce gîte au charme discret,

En retrait

Du village de Villards de Lans,

Où nous avions passé un joli week-end raquettes

Il y a deux ans déjà,

Je me souviens de l’intérieur, de sa décoration…

L’Essendole s’est embrasé,

Détruit par un incendie meurtrier

Qui a tué,

Nathalie, cette charmante aubergiste affable et enjouée

Fine cuisinière,

L’as de plats mijotés maison,

Et de l’humour en cargaisons.

L’Essendole n’existe plus,

Parti en fumée…

Je suis atterrée,

Et ce d’autant plus qu’elle nous attendait,

A la fin de ce mois de janvier.

Cette disparition retentit en moi comme une déflagration…

Alors plus que jamais, profitons

De la vie, de tous ces p’tits bonheurs qui parsèment nos journées

Les broutilles ou de peu d’importance, au panier,

Pour ne pas regretter,

Si nous devions nous en aller plus vite que prévu.

Chapeau bas Nathalie,

Vous resterez dans nos cœurs, comme une lumière

Un diapason, qui accorde et donne le ton…

Photos soumises au respect du droit d’auteur : Claire Rubat du Mérac, écrivain-photographe

 

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