De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots
De l'huile d'amande d'abricots

A Domkhar, cette famille a plus d’un tour dans son sac. Après les abricots séchés ; la livraison d’abricots à une coopérative proche de Leh, elle fabrique de l’huile à partir des amandes contenues dans les noyaux d’abricots. Le process s’est fait devant nos yeux. Après avoir cassé les noyaux, les amandes en sont extraites. Ensuite, c’est la grand-mère – dédiée à cette tâche - qui va écraser les amandes, sur une pierre taillée exprès, en un mouvement lent et régulier, qui peut s’avérer fastidieux à la longue. Petit à petit, les amandes vont former une pâte qui sera laissée quelques jours au repos. Ensuite, cette pâte de noyaux d’amandes va être chauffée sur une autre pierre réservée à cet usage. Au bout d’un moment, de l’huile s’extrait de la pâte qui est pressée à la main, à plusieurs reprises. L’huile est récoltée dans une encoche prévue à cet effet. Elle est récoltée avec une louche et versée dans une bouteille. En humant l’odeur de cette huile, je me retrouve enfant, sur les bancs de l’école à sniffer de la colle à l’amande, alors que je suis en plein Himalaya. Cette huile est utilisée pour le corps, mais aussi dans les temples installés dans les maisons, dédiés à la prière boudhiste. On fait brûler l’huile dans de petites coupelles.

Retour à l'accueil